Spéléo sorties 2022

AVEN du SAINT JOSEPH, 21.09.2022

Participants : Thibaud (Garagalh) / Pierre (DE Ardéchois) / Kévin (Garagalh).
TPST : 06h45
Nous nous retrouvons à 09h30 à la boulangerie de Lana et Cyana, la dame qui nous sert nous démasque : ” Vous êtes spéléo ? Mon mari est un passionné de spéléologie”.
On voit tout de suite que l’on arrive en terre de spéléo… mais qui est donc ce cher Monsieur qui a une belle passion ?
Et aujourd’hui le programme, c’est ce magnifique aven Saint Joseph qui m’avait sublimé il y a deux ans mais nous n’avions pas pu aller bien loin : la rivière ressemblait aux chutes du Niagara et le boyau à moitié inondé. C’est avec une envie d’aller voir le fond que j’y retourne avec deux a(l)colytes travailleurs du weekend, chômeur en semaine !
Thibaud veut en découdre. Il part pour une prépa au DE spéléo. Il a besoin de tirer du kit. Pierre, une BE ardéchois qui vient passer l’hiver au chaud sur la côte, est en fin de saison et n’a plus tricoté de nœuds depuis le printemps.
Nous démarrons vers 10h45. L’entrée du trou n’est plus cachée. Toutes les vieilles planches sont en décomposition avancées et en bas du premier R3.
Thibaud attaque l’équipement. Sa lampe le fait douter : ” je ne sais pas si c’est le R3 mais ça me semble quand même bien profond”. Confiant, il attaque l’équipement du P25 avec une C7. Forcément quand il va pour mettre son descendeur, il ne lui reste plus que 1m de rab, suffisant pour faire sa clé d’arrêt mais il ne lui manque que 24 m pour toucher le fond :).
On lui sort un nœud magique : le chaise huité mais qu’est-ce donc ? On vous montrera ça la prochaine fois !
Le P25 est magnifique. Nous nous engageons dans le méandre, un P4 équipé en fixe, rongé à l’os, nous enlevons sans mal plaquette/mousqueton qui casseront net avec un tout petit coup de marteau. On enlève également la corde pour mettre la nôtre. S’en suit ce boyau que j’avais vendu à l’équipe comme roulant…. Bon, en fait, il est toujours aussi pénible.
Pierre nous descend en libre le R3/R5 avant de tomber nez à nez avec le P6 précédent le P70, ambiance !
Nous sommes là pour faire, entre autres, la fiche d’équipement des puits parallèles. Il s’avère que l’équipement n’est pas trop mal. On déroule la corde sans trop de soucis sauf au premier palier, où l’équipement est fatigué. Il faudra utiliser de nombreux AN et le frottement n’est pas loin. Une dév nous permet un peu plus de confort. Frac, frac et refrac, nous voilà en bas…. C’est beau, grandiose ! Et grand !
On mange, on prend des photos, puis direction la rivière…. Inaudible… Même le nez dessus !
En effet, la rivière coule un mini filet d’eau jusqu’au siphon aval (très beau) et est sèche vers l’amont (marmites vides) sauf à la voûte mouillante numéro 1 qui est pleine (jusqu’au nombril). Nous abandonnons Pierre qui est allergique à l’eau. Les deux canyonistes continuent vers le siphon amont. Tout est sec. Nous cherchons la galerie du rat que nous ne trouvons pas (mais elle est où cette galerie ?)
Ne voyant pas la voûte mouillante, nous décidons de faire demi-tour et tombons sur le S5. Ah… ! Bah la VM2 est apparemment sèche puisqu’on l’a passée sans s’en rendre compte sur une zone sèche. Dommage, on était à 50 m du siphon terminal, que nous n’avons donc pas vu.
On récupère Pierrot et on remonte.
La remontée est rapide vu qu’on est trempé. Ça motive et nous sortons pour 17h30.
Bilan : c’est toujours aussi classe, même si ça manquait d’eau. On y retourne quand vous voulez, j’adore ce trou. Puis faut que je la trouve cette galerie du rat et voir ce fameux S4.
Kévin

À propos Alexei COLUN

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