SORTIES 2021
Formation RECHAPPE (en canyon et en spéléo)
La Turbie, 09.10.2021
AVEN de la COCCINELLE
UN PEU d’HISTOIRE
Cet aven fut trouvé un beau jour d’hiver (24.02.1996), alors qu’une coccinelle le survolai joyeusement.
En 1996 Alain Gomez et des membres du club désobstruent un effondrement de lapiaz et ouvrent un P10 suivi d’un bout de méandre colmaté. Une désobstruction au bas du P10 donne accès au premier méandre. Depuis, le club a porté en de nombreuses séances la profondeur à -123 m pour un développement topographié de 1258 m auxquels il faut rajouter environ 200 m non topographiés. Explorations et topographie en cours.
A NOS JOURS
Sortie du 13-14.02.2021, Aven Saint-Joseph et Aven de la Coccinelle
Le samedi, nous nous retrouvons à Saint-Vallier avec Zoé, Steven, Laureline, Pierre, Bastien. Direction: l’aven de la Coccinelle. Les directions données dans la topo sont claires et mènent rapidement au trou.
Faux départ à la Coccinelle
On équipe le puit d’entrée, le trou souffle un air chaud. C’est très agréable par rapport à la température extérieure et on se rue dans l’entrée béante du méandre qui s’avère être un cul-de-sac … Avec les contraintes temporelles du couvre-feu, nous abandonnons rapidement pour nous rabattre sur le Saint-Joseph voisin. Alors que je suis le dernier à remonter, je m’intéresse à l’étroite fente à la base du puits, au ras du sol (obstrué par de la terre et des feuilles mortes) et je sens un grand courant d’air, damned ! Voilà, le vrai départ du méandre. Après une rapide réunion au sommet, nous allons au Saint-Jo, mais nous reviendrons le lendemain avec Zoé et Steven.
Aven Saint-Joseph: jusqu’à l’entrée du boyau de 40 m
Nous n’irons pas plus loin que le boyau. En effet, il y a trop d’eau et nous n’avons pas l’équipement pour aller plus loin. C’est l’occasion d’apprécier les premières verticales et de pratiquer sur corde.
Rebelote à la Coccinelle
Le dimanche c’est reparti à la Coccinelle. Cette fois, on attaque la fente et on déblaye 40 cm d’humus qui s’était accumulé, au final c’est un passage étroit qu’on passe facilement sur le dos. Puis la bagatelle de 60 m de méandre sportif qu’on a traversé à trois avec un kit chacun en à peu près 45 minutes. Nous avons ensuite rééquipé les 2 puits (P16 et P14) qui suivent avec spits et amarrages forés (voir fiche d’équipement que Zoé et Steven sont entrain de réaliser). Mission accomplie. On prend le temps d’admirer les dernières salles bien méritées, on passe rapidement voirle Puit de la Pluie, mais la suite de la cavité sera pour une autre fois. La cavité est sèche jusqu’au Puit de la Pluie, mais on se salit quand même dans le méandre. Enfin, bon: c’est de la spéléo.
Romain
Sortie du 21/02 /2021, Aven de la Coccinelle
Une deuxième sortie à l’aven de la Coccinelle, toujours très sympa. Présents : Alexei, Anna, Carine, Dominique, Frédéric, Michel, Olivier, Salomé, Salvador.
Olivier a équipé le premier puit d’entrée. Le premier groupe rentre vers 10h (Alexei, Carine, Frédéric, Michel, Olivier et Salomé). Le second groupe (Anna, Frédéric et Salvador) – 1 heure après.
Après avoir traversé le premier méandre de 60 m avec de belles rigolades, Carine a équipée le second puits sous l’œil et les conseils de Michel. Puis, Anna et Salvador nous ont rejoints. Ils nous ont avertis que Dominique avait rebroussé le chemin dans le méandre dans lequel il n’était pas à son aise.
Arrivés en bas du troisième puits, nous avons décidé de monter sur une corde déjà installée pour voir ce qui se cache en haut. Quel beau spectacle dans le méandre en hauteur !!! Concrétions, fistuleuses et autres beautés du monde souterrain. Ca vaut vraiment le détour. Puis, nous sommes redescendus et certains ont grignotés un morceau.
Pendant que les premiers remontaient vers la sortie (Alexei, Olivier et Salomé), les autres sont allés voir le Puit de la Pluie. Après cela, nous sommes nous aussi remontés tranquillement.
Frédéric et moi, nous sommes initiés au déséquipement toujours sous l’œil et les conseils de Michel. Merci encore pour sa patience. En bas du premier puits, un crapaud nous regarde sans bouger. Belle sortie intéressante en pratique tant en méandre que sur corde. Bonne ambiance et belle journée sous terre !!! Merci à tous.





Bibliographie:
– Bulletin Garagalh, nr 09, 2000, p.46 ;
– Bulletin Garagalh, nr 20, 2011, p.18.
Sortie à l’aven Léo, 06.02.2021
Participants : Michel, Romain, Christine, Dominique, Salvador (membres du club) et Carine (invitée).
Une sortie technique très appréciée à tous points de vue : une équipe conviviale et motivée et de quoi travailler la technique sur corde dans une belle et propre cavité. Michel nous a donné l’opportunité à chacun de pouvoir équiper et/ou déséquiper, en nous expliquant les méthodes les plus adéquates. Puis il nous a laissé prendre le temps de réfléchir par nous-mêmes à ce que nous étions en train de faire, tout en gardant discrètement les yeux sur nous. Cela nous a permis de gagner en autonomie et en confiance en nous. Lors des moments d’attentes entre deux puits, les plus avertis ne manquaient pas de montrer ce qu’ils avaient appris aux plus novices. Merci Romain.
Mais surtout. Merci Michel de nous organiser ces sorties et de partager tes connaissances du milieu, tes compétences techniques et ton plaisir pour la spéléo. Cela permet, comme tu dirais, de « Se faire plaisir » en devenant autonome.
Carine
Sortie à l’aven des Baragnes, 21.02.2021
Sortie dominicale à l’aven des Baragnes avec Steven et Zoé. La cavité est un peu difficile à trouver. Il faut quitter la route plein sud à la borne hectométrique n°9. L’aven des Baragnes est présent sur OpenStreetMap, mais l’entrée est en en réalité 50 m plus au sud du point indiqué sur la carte. Les nouvelles coordonnées sont: 43°40′21.54″N 06°48′37.98″E (la correction est en cours de review). La cavité est une longue faille oblique assez sympa.
L’équipement est compliqué par la présence d’une grande quantité de spits et de goujons qui polluent la cavité (au moins 6-7 par atelier). On équipe au ressenti sans vraiment suivre la fiche d’équipement. Il faut prévoir quelques sangles supplémentaires pour pouvoir doubler certains amarrages et ne pas hésiter à doubler avec la corde précédente. Ça vaudrait le coup de remplacer certains spits vieillissants, notamment le fractio du puits d’entrée. On descend une série de puits inclinés contre la parois. Il sera une bonne occasion de pratiquer l’alternatif à la remontée. Nous nous arrêtons à -108 m avant d’entrer dans la zone de désobstruction. J’ai noté la présence d’une cheminée de 4-5 m très visible vers les -108 m qui ne figure pas sur la topo. Il est possible que le courant d’air du puits oblique s’échappe par là. Le haut de la cheminée part à l’horizontal dans l’argile. Nous avons pu faire la sortie en 5 heures en prenant notre temps et remonter pour profiter du soleil radieux.
Romain
Sortie à la Glacière, 02.05.2021
Direction à la Moulière ! Il fait grand beau, mais frais sur le parking du télésiège. Carine, Dominique et moi, nous sommes les premiers et nous partons discuter avec les sophitaupes qui font l’Olivier de leur côté.
Le reste de la troupe arrive : Michel, Salvador, Sara et Pierre. Dominique et Pierre passent juste faire coucou et repartiront de leur côté.
Descente dans la Glacière. On se faufile entre les belles sculptures de glace sous le porche, puis le passage des méandres et des premiers puits en descente pour arriver à la belle salle avec le pont en câble. L’oreille fine du chef plombier-spéléo a capté le glouglou de la douche assurée au puits suivant (pour aller au Salon). On organise un conseil de guerre. On part faire le réseau fossile. On commence par un pont de singe qui donnera des émotions à certains, puis la galerie des (tout petits) lacs avec une progression assez facile et amusante. On espère aussi atteindre le Salon par le puits de la Table. Salvador et Michel descendent. Par là, aussi c’est très mouillé. Les pluies des derniers jours ne pardonnent pas. Au final, on se ravise et on ressort tranquillement. Bref sortie vraiment sympathique avec les copains, le soleil et la bonne humeur !
Romain
Week-end à Margua, 11-12.09.2021
Participants : Vincent, Michel, Romain.
On monte le vendredi soir au refuge du CAF. Elsa et Antoine nous rejoignent 1h après. Avec les consignes, le refuge est assez facile à remettre en état de marche. Seul le groupe électrogène broute un peu : cela se produit quand le bouton ON/OFF n’est pas complément basculé sur ON.
Le lendemain, on part faire rando en remontant le Bralp vers la Punta Marguareis pour aller prospecter un peu la zone des O. Dans la montée du Bralp on relève les coordonnées d’un trou sans numéro, ni trace de spit. Magnifique zone des O, très sauvage. Certains des trous, qui étaient bouchés par la neige, ont été répertoriés par les clubs de spéléo piémontais. La prospection n’aura rien donné, mais la vue vaut le détour.
On redescend sur le Don Barbera qui regroupe les spéléos italiens qui se pressent pour la fête du livre. En chemin on croise Elsa et Antoine au pas de la Galine qui partent voir un trou repéré par l’ASMPG. Michel part discuter avec des connaissances et nous dégotte une explo pour le lendemain avec des Italiens sur une perte en dessous du refuge (20 min de marche dans le fond de la vallée).
Le départ est donné par les Italiens à 9h00 – 9h30 grand maximum, du coup nous partons aux alentours de 11h. Nous descendons tous avec le 4×4 de Massimo. Nous voici donc assis à 6 dans la remorque avec tous les kits d’équipement. Il faut bien se tenir à certains moments pour ne pas tomber…
L’histoire de la découverte est intéressante : une petite retenue a été construite sur un ruisseau. L’eau s’est mise à chuter du haut du barrage sur le fond du ruisseau et a déblayé un bouchon d’alluvion, révélant ainsi la grotte. L’eau de la perte irait dans la grotte de Labassa.
La perte est une faille d’une vingtaine de mètres avec un fort courant d’air. Après une étroiture, le groupe d’italiens nous laisse passer devant. On découvre un méandre descendant qui enchaîne 5 ressauts d’environ 2m. Arrêt sur le dernier qui nécessite une corde. On abandonne le groupe qui va faire des tirs pour élargir et nous rentrons sur Nice. Massimo devrait nous faire parvenir le récit de la suite de l’exploration.
Bilan : un week-end tranquille avec plein de rencontres. Ca donne envie d’apprendre l’italien !
Romain
Plongée à la grotte Dragonnière d’Ilonse
09.10.2021
Participants: Philippe Audra, Alexis Cacciardi, Louan Cacciardi, Alexei Colun, Antonio Da Cuhna, Cathy Frison, Didier Quartiano, Alain Staebler.
Quelques précisions sur la plongée de samedi. Après cette belle randonnée de portage aquatique, nous voici devant le siphon.
Premier coup d’œil l’eau n’est pas claire, normal avec les pluies antérieurs. Je commence à préparer mon matos et je m’aperçois que j’ai oublié ma pince pour desserrer les bouchons de mes bouteilles. Heureusement, grâce aux doigts magiques d’Alexis et mon vieux leiderman, le bouchon se dévisse. J’ai évité de justesse de passé pour un con.
Une fois âpreté avec les jolies ustensiles que peut avoir l’homme grenouille souterrain, me voilà parti à l’anglaise avec mes 2 x6 litres 300B.
La visibilité est de 1,50 m sur les premier mètres, puis ce dégrade dès que je m’arrête pour attaché mon fil. Je distingue de temps en temps les parois. La visibilité se dégrade à nouveau moins d’un mètre. Je continue, attache précieusement mon fil, je me retourne.
Oh putain !!! le retour çà vas être du grand « Mendes ».
Je continue, ça remonte, puis j’amorce une descente dans une belle pente. Je continue à dérouler et amarré mon fil. A chaque arrêt, je vois de la merde arriver du plafond. Un bout de fil cassé devant moi, je viens de passer l’étiquette 50 m. Je déroule quelques mètres et j’aperçois un passage largement négociable par beau temps. En quelques secondes je ne vois plus: ni mon ordinateur, ni mes manomètres. J’attache le fil et laisse le dévidoir de Thierry St Dizier bloquer dans les cailloux après un bon nœud. A ce moment, je pense à Eric Establie et à ce nom Dragonnière.
Une pensée pour ma chérie Karine.
« Putain, Didou, concentre-toi ».
Je ne vois absolument plus rien. Je sens par moment les couèches qui on sautées (pourvus que le fil ne soit pas mis dans une section piège).
Tiens, j’aperçois l’étiquette 30 m. Ces bons signes: la visibilité s’améliore (environ 10 cm). Je continue ma remontée jusqu’à la sortie du siphon.
Quel trou de Merde …
Il faudra revenir en extérieur pour que je vois la profondeur de 12,50 affiché sur mon Ordi.
On reviendra dans de meilleurs conditions, avec un 4×4, du mental et votre bonne humeur.
Un chemin plus court et moins pentu est retrouvée au retour vers les voitures.
Un grand merci à vous tous pour cette excellente journée. Sans vous, cette aventure n’aurais pu ce faire.
Didou
PS : l’eau est froide.
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