La Petite Pièce

1 heure de temps libre un week-end de janvier 2017 , un froid de canard , Allo Lionel t’es dispo ? une heure aussi ? allez hop 08h00 du mat et on file dans le défends , petite visite de contrôle sur un trou topographié il y a 40 ans par C.Mellot ( voir le garagalh N°7 dispo en téléchargement ici ) , bon comme d’hab on y va pas par hazard 😉 il est noté qu’il y a un courant d’air  et il est situé a 20m au nord de l’aven de la Grande pièce (129-A) et d’une autre cavité bien ventilée emais dangereuse ( 129-H4)  … de plus après étude sur google earth avec cartes IGN et topos superposées on sait tous qu’il y a une petite rivière ( voir  carte situation en bas de page ) , la riviere Fredo , (2 a 3l/s) la dessous , affluent de l’aval du Saint-Joseph dans sa partie accessible uniquement aux plongeurs et si rarement plongé ….( tiens d’ailleurs a quand remonte la dernière plongée au St Jo ?) bref une partie du réseau inconnu est la dessous ….

donc bienvenue a l’aven de la Petite Pièce ( 129-P4) , si vous êtes pas loin et frigorifié en hiver c’est une halte parfaite 😉 un léger courant d’air est présent ,  de la buée sur mes lunettes et une agreable chaleur. on a mis une corde mais on peut faire sans . en une heure on a rien trouvé si ce n’est que l’air selon nous ne viens pas du petit trou au fond comme la description originale le laisse penser … la suite est en video ci dessous …. bon on a rien trouvé de plus mais le trou ne semble pas vraiment avoir été gratté du tout … avis aux amateurs , y’a du boulot mais  ?

Ps: Le Tabac c’est tabou on en viendra tous a bout !

Franck et Lionel

Cliquez sur l’image ci dessous pour l’agrandir ….

plan situation aven de la Grande Piece vs Saint Joseph via rivière Fredo

AVEN SAINT-JOSEPH, 07 Mars 2015

Participants : Lionel, Jean, Pierre.A
Accompagnateurs de Surface : Tonio, Franck et Pierre.M
TPST : 8 h

Rendez vous donné a 09h00 et depart vers cet Aven qui fait partie des Joyaux du plateau de Saint-Vallier de Thiey . A l’origine une sortie prévue pour une Seance Video de Pierre.A dans le Puit de 70m , mais le manque de participant sous terre versus le poids total des équipements contraint l’equipe a modifier le but de la sortie , peut importe , première pour Lionel qui n’est jamais descendu jusqu’à la rivière dans le Saint-Jo, ce sera chose faite . et Pour la video la prochaine fois au moins avec ce repérage tout sera prévu.

A l’entrée Jean s’occupe du jardinage et enlève les feuilles, pierre et planches de bois gardiennes de ce petit coin de paradis … Lionel le suit et va équiper le premier Puit . Les deux petits nouveaux Pierre.M et Franck vont faire un tour pour voir juste dans la gallerie d’entrée avant le puit …, Lionel , puis Jean et Pierre s’engouffrent dans le premier puit … il manquerait pas quelque chose en bas ? Le Kit est resté en haut , Franck qui etait encore en haut , ravale la corde, attache le kit et le fait redescendre … allez hop cette fois c’est partit ! bonne journée …

Pour ce qui s’est passé ensuite a l’intérieur , seuls les 3 le savent .. on attends votre récit 😉

Vu le sourire de Pierre.A a la sortie , ce devait etre une très bonne journée …

Franck

On ne va pas vous faire attendre le compte-rendu trop longtemps : en un mot ça c’est bien passé, mais tenons- nous le pour dit, la rivière St Joseph ça se mérite !!! ou là là !!!!

Effectivement, nous nous sommes séparés au P30, mais la descente n’est pas finie, loin de là :

quelques étroitures, quelques ressauts à désescalader, quelques petits puis et nous voilà devant le gros morceau !

Non non, ce n’est pas encore le P70 mais un méandre aquatique tapissé de cailloux (ceux qui font bien mal aux genoux et aux coudes) bien étroit et d’une longueur à laquelle on ne s’attendait pas ( si encore il n’y avait pas eu le kit avec les 80 m de corde !) … Et c’est bien mouillés que nous avons fait les derniers ressauts avant le grand puits.

Avec beaucoup d’étonnement, nous avons trouvé les puits parallèles équipés et sur des spits neufs en plus. Rapidement la décision fut prise ( la corde de 80 m c’était juste pour le plaisir de l’amener ) : Aucun regret, les puits parallèles sont de toute beauté, avec quelques passages très étroits notamment au premier fractio., on descend le long de magnifiques et bien grosses concrétions très variées en formes …et ,cerise sur le gâteau, il y a plusieurs ouvertures sur le grand puits ;

Cela n’empêche pas que, vue d’en bas le P70 est grandiose, nous avons peu l’habitude de ces grands volumes par chez nous…

Encore une main courante à installer pour sécuriser une pente de glaise qui termine sur un P10 et après ce dernier rappel, la rivière !!!! Oui elle est vraiment belle, il y avait beaucoup d’eau, une petite promenade surtout en amont ,un dernier regard et il faut penser a aller promener la corde de 80 m (totalement inutile ) dans le joli méandre aquatique et tapissé de cailloux….

C’était vraiment beau et je conseille à tous ceux qui ne connaissent pas encore ce joyaux d’aller le faire et de remercier chaleureusement Christian de l’avoir découvert

Jean

Photos de Tonio présent a l’entrée et la sortie mais contraint a l’abandon des l’entrée pour raisons médicale  :

AVEN VIGNERON

Sylvain, Alain

TPST: 1 hr

Petite séance dans la première salle du Vigneron ce matin, occasion de quelques photos

Ambiance…humide à la Mouillère et dans le trou! belle nappe d’eau dans le bas de la salle

un crapeau et une chauve-souris

Sortie aux 2 Goules

P1070884C’est avec une grande joie que le Spéléo Club Garagalh s’est mobilisé pour une sortie découverte pour les jeunes du Centre Loisirs de Pegomas. Pour parvenir à la grotte, il fut marcher pendant une demie heure à travers les massifs. Une fois les casques mis sur la tête de nos petits spéléonautes, et le baudrier en place, les voilà déjà en train de descendre dans la grotte, sous les yeux bienveillants des accompagnateurs. A tour de rôle, les deux groupes de 12 enfants explorèrent la cavité dans son intégralité, avec des membres du Garagalh postés à différents points sur la paroie pour les encadrer. Une fois arrivé au bout de la grotte, les enfants ont pu participer à une « petite expérience souterraine », en éteignant leur lampes et en ne faisant plus aucuns bruits. Ainsi, ils ont pu entendre chaque sons, de la grotte et contempler le noir absolu ! Une fois la visite achevée, le chemin du retour fut très fatiguant avec cette chaleur ! Enfin, l’eau et la nourriture remit les petits explorateurs d’aplombs ! C’est avec plaisir que nous espérons les revoir !

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Remerciements à Alain Combes, Laurent Bailleuil, Arthur Establie, Olivier Amico, et à notre chère président Antonio Da Cunha.

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AVEN CASTEL ABRAHAM nr 1, 30 Mai 2015 :  16h/18h

Participants: Lionel, Ilona et Franck

Samedi , rdv était donné  pour une courte sortie a l’Aven Castel Abram afin de s’entrainer a faire quelques descentes et montée dans cet aven de 12m sans suite apparente même si l’aven Castel Abraham se situe en gros au dessus du S8  de l’amont de l’Aven Saint Joseph , nombreux ossements au fond humide de ce trou de 4 a 5 mètres de diamètre.  Un départ moins évident que l’aven de Valens , parfait pour s’entrainer même si il manque un peu de profondeur …

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Balade à la grotte de Juan à Villars-Colmars (Alpes de Haute-Provence)P1000089 P1000088 P1000087 P1000086 P1000085 P1000084 P1000083 P1000082 P1000081 P1000080 P1000079

Un bain tous les 25 ans ?

Hé oui , cela faisais 25 ans que je n’avais pas pris un bain !! Je vous rassure tout de suite , j’utilise régulièrement ma baignoire et les douches que mon employeur met à ma disposition . Mais cela faisais bien 25 ans que je m’étais pas baigné dans le siphon Chabert,ni aussi mouillé,il faut dire qu’à cette époque j’arrivais à le vider un peu avec les copains, seulement deux d’entre nous avaient le privilège de se tremper en amorçant le tuyau de vidange.

Par contre jamais on avait entendu des fous rires , ou rires fous comme ce samedi avec les filles de L’Athéltic Valerois . Et comme Lionel l’a si bien dit : Chapeau bas pour vous les Filles, sans oublier Maxime, pour une première dans une grotte non aménagée on voit les gens qui pratiquent un sport et qui ont de l’endurance , pour Thomas on voyait le gars qui a déjà pratiquer un peu . Pour ma part je ne ferai pas une course à pied , enfin pas pour l’instant, donc je ne répondrai pas à une invitation pour faire un trial ou un semi marathon. Je souhaite vivement pouvoir faire un jour un bel Aven avec vous toutes et tous. Une visite à l’Aven Obscur, et pourquoi un bain ( et oui cette fois ce sera 20 ans après) dans la rivière de L’Air Chaud ? Bien sur une initiation sur corde s’impose avant .Pensez y . En attendant portez vous bien et bonnes courses .

Sans en abuser. Bises à vous Mesdames .

Serge

Gouffre du Petit Saint-Cassien – Massif de la Sainte Baume

Massif de la Sainte Baume

Gouffre du Petit Saint-Cassien – Massif de la Sainte Baume

Objectif : troisième séance et fin de formation en vue stage Initiateur

Date : vendredi 19 – dimanche 21 février 2016

Participants :

Michel : formateur

Antonio : initiateur

Lionel : stagiaire

Alain2 : stagiaire

Jean-Luc : collègue du Sophitaupe (COV)


Avec Antonio et Lionel, nous passons une première soirée et une bonne nuit au Mas de Biaou (Trets) et le matin nous fonçons au rendez-vous donné par Michel à 8 :30/9 :00 au bord du trou. Après une courte errance sur les petites routes sympathiques de la foret de Nans-les-Pins, nous trouvons l’entrée de chemin menant au trou. Nous sortons le matériel et commençons la préparation des kits (1 kit bouffe, 5 kits pour 18 cordes (366 m) pour aller jusqu’au fond (-310). Mince il nous manque 25m ! Coup de fil/sms à Michel pour lui demander s’il a par le plus grand et meilleur des hasards quelques dizaines de mètres dans la voiture. Heu ! Michel et Jean-Luc sont déjà partis mais sont en retard ! Pas grave on a du boulot avec les 340 m à enkitter.

Michel et Jean-Luc arrivent enfin et nous font coucou de la voiture en passant sans s’arrêter et en nous faisant signe que le trou n’est pas là !! Ce n’est pas le bon chemin ! Rien n’arrête un spéléo motivé ; on remet tout dans les voitures en respectant l’ordre des sacs (ben oui, on aurait l’air bête si les sacs étaient mélangés).

Arrivée au bon chemin, habillage et babillages, et hop, on prend le chemin, passe devant l’aven de l’écureuil (pas la petite bête mignonne mais l’hélicoptère qui a permis son repérage avec caméra thermique – c’est moins romantique mais bon !)

Qui se lance ? j’y vais (gasp, maman si tu voyais ton fils, Sylvain, mon fils, pourquoi tu veux faire de la spéléo avec ton père, qu’est-ce que je fais là,..)

Main courante et amarrage nat. sur un chêne qui a eu la bonne idée de pousser juste au bord du trou, plus dev à – 2 sur broche et c’est parti. Au passage correction et leçon de placement de… à peu près tout (tour mort sur l’arbre pour éviter que la boucle ne descende sur le tronc, amarrage nat sur arbre tête de puit avec cordelette dyneema et nœud de tisserand simple avec butée double. Bouh ! cela fait drôle vu la différence de taille de la cordelette et de la corde pour une tête de puit mais c’est esthétique et surtout il est facile de régler au millimètre près la longueur de l’amarrage. Je suis stressé par le regard de mes formateurs surtout qu’ils me dispensent leurs conseils alors que je suis les fesses dans le vide ! C’est parti !

.J’ai du mal à ne pas me jeter férocement sur la première broche que je vois et oublie de doubler l’amarrage de tête de main-courant (ben oui il n’y a qu’ une broche ! mais c’est tapissé de spits plus ou moins historiques et de jolies concrétions toutes gentilles et qui sont les bras ouverts). Michel insiste sur l’utilisation maximum des possibilités d’amarrages naturels : « regardez ! les gars, soyez critiques et inventifs, le spéléo n’est pas bourrin et il a un cerveau, si, si) De même sur une barre ou si un seul mousqueton est suffisamment sécure, il faut doubler les sangles ! Les puits s’enchainent, Lionel prenant le relai avec un beau P28 plein pot (un fractio sera rajouté par Jean-Luc à mi- puits pour faciliter la remontée (Fraction deux points bien sûr), le premier kit ayant été consommé.

Nous équipons un ressaut côté gauche de la salle, Jean-Luc descend et hop ! on le voit réapparaitre en vire sur l’autre flanc de la salle. On s’est gouré, il faut déséquiper et passer en vire facile mais aérienne (chute interdite) de l’autre côté (droit en descendant). On s’engage alors dans un petit actif qui disparait dans le premier méandre dit « le petit méandre ». nous profitons de la largeur encore acceptable pour casser la croûte avec sandwich au thon comme pièce principale de ce repas de gala.

Michel assure qu’il est facile ce petit méandre, juste deux ressauts de 5 et 6m et sinon, cool, pas vraiment étroit. Je crois Michel bien sûr, mais renonce, ayant peur de pousser trop loin dans mes ressources physiques (j’en ai consommé beaucoup avec le stress notamment lors de l’équipement sous le regard de mes « maitres » et c’est une reprise pour moi, alors les contorsions méandrineuses surtout lors de la remontée des ressauts, ce sera pour une autre fois quand j’aurai plus de caisse. Lionel, motivé, lui se lance ! Antonio propose gentiment de rester avec moi pour me tenir compagnie pendant l’heure estimée d’attente, bon il va dormir mais il est là (je rigole car nous discutons une bonne partie de l’attente). Je m’enroule dans une survie et c’est incroyable le gain thermique gagné, efficace ! Attention a bien isoler l’assise avec un kit ou une corde, on perd aussi beaucoup de calories par les fesses surtout qu’on est dans la partie humide. Gérer une attente, en en profitant pour se reposer, se réchauffer, c’est aussi de la spéléo.

Après une heure environ nous somme remontés avec Tonio dans les parties sèches de la salle pour des raisons de confort biologique pressant.

Nos trois amis arrivent après maints raclements qui sont loin de me faire regretter de ne pas y être allé. Lionel sort du méandre, heureux d’avoir repoussé ses limites, car il les a vraiment…repoussées dans le rouge ! Ils ont pu descendre une partie des puits entre le petit méandre et le grand méandre sans atteindre le fond pour corde trop courte (5m). Ah là là ! mais kicéka préparé les kits ?

Nous engageons alors la remontée. Je pars avec Jean-Luc, Tonio décidant de déséquiper pour « travailler un peu ! »

J’ai mis pour la première fois un pantin à la jambe droite et bêtement mis ma pédale, ajustée à demeure sur la jambe sous des élastiques, du même côté (ben oui quand on dit qu’un spéléo ça a un cerveau, c’est vrai mais il y a des exceptions !). Enfin je galère pas mal car rien ne marche comme avant quand, il y a 25 ans, je n’avais qu’une pauvre pédale simple et libre sur le jumar. Les sorties de puits m’opposent quelques belles résistances, perdu que je suis entre ma pédale dont je n’arrive pas à me débarrasser et mon pantin qui saute quand je compte sur lui, et refuse de quitter la corde quand je le prie de la quitter avec forces jurons.

Arrivé à l’avant dernier puits, je guette les premiers rayons diffus de la belle lumière provençale Sainte Baumoise, bon c’est encore tout noir et arrivé en bas du P17 d’entrée c’est encore noir, gasp ! c’est pas le dernier puits ? mais si, abruti, il est 21:00 et finalement c’est des étoiles qui éclairent la dernière longueur. Autre impression : attendant Lionel en bas du puits et me reconstruisant quelques forces pour cette dernière volée, un crépitement doux autour de moi et je reçois sur le dos et la tête ce qui s’apparente à de la pluie, bizarre, le ciel est étoilé ; un coup de vent a fait tomber dans le puits, dont le sol en est tapissé, une pluie de feuilles mortes.

Je sors suivi de Lionel. On est cassé tous les deux !

Temps passé sous terre : 9 :00 dont une heure approximativement d’attente pour Tonio et Alain

Profondeur atteinte : 180 m pour Lionel, Michel et Jean-Luc, 115 m pour Tonio et Alain

Nous nous déséquipons dans la nuit et rentrons au gîte pour des agapes biens arrosées et des discussions jusque tôt le matin.

Nous rentrons à la maison, non sans passer par le lavoir de Valbonne pour le nettoyage du matos.

Un super week-end de spéléo plaisir et enrichissante techniquement, de convivialité et de partage autour d’une vraiment belle activité.

Equipement réalisé sur les premiers puits :

P17 : 2 AN (arbres) + DEV sur B (-2)

P6 : B + 1 Spit+MC+ Barre

P9 : CP + 1 Spit + 1 AN

P28 : 1 AN + MC + 2 AN + 1 fractio mi-puits 2 Spits

P22 : 1 AN + 1B + Y 1 AN/1 Spit

J’ai oublié de prendre mon appareil photo dans le gouffre aussi je n’ai que quelques photos des lavandières à proposer !

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Aven de la Portalerie (Larzac – Aveyron)

Idéal initiation, découverte,

superbe puits d’entrée très ouvert, avec de belles lumières dans les verts, dues aux mousses tapissant les parois bien éclairées.

longue galerie pseudo-horizontale avec gours, petit ressaut conduisant à une grande salle (fin partie initiation)

après-midi détente spéléo assurée

(Topo Descriptif attaché)

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Sylvain équipant sous l’œil critique, mais bienveillant, de son maitre et tonton Philippe

puits d’entrée assez esthétique

Claire s’extrayant d’une chatière amusante

Claire dans le ressaut avant la grande salle

Aven de Goussoune

Si vous passez par le Causse Noir, à 20 km de Millau – Aveyron, n’hésitez pas!

Faites l’aven de Goussoune, (TOPO + descriptif dispo sur web), pas dur, quelques puits (max 23m), sorties de puits aisées.

Dernier puit, donnant accès, par un petit pendule à quelques m du fond, à une salle suspendue merveilleusement concrétionnée.

Une classique du Causse! (à mon avis assez peu fréquentée)

Bien sûr devait être encore plus beau il y a quelques années et on constate des salissures et destructions mais il reste beaucoup de choses et notamment pas mal de fistuleuses assez longues (attention aux déplacements pour ne pas abimer ce joyaux!).

prendre GPS car accès par longue piste paumatoire sur le Causse. Marche d’approche: 2 mn! mais pas si facile à trouver!

fait l’année dernière: 5 personnes avec équipement (spits), TPST: 6 hr avec bon casse-croûte et visite salle

Alain

 

 

Mammoth Cave: La grotte la plus longue du monde

Si nous additionnons les développements de la  2ème et de la 3ème grotte, nous sommes encore très en deça de Mammoth Cave : 663 km aujourd’hui, mais les explorations sont loin d’être terminées.

La grotte se situe sur le parc national américain du même nom, dans le Kentucky. Ceci implique donc que ce sanctuaire est préservé mais que l’on ne peut y faire ce que l’on veut. En particulier, impossible d’aller dans la grotte par soi-même, les 27 entrées connues sont scellées ou fermées à clef. La seule façon d’y pénétrer est soit d’y aller lors d’un tour guidé par un ranger ou de faire partie de la Cave Research Foundation.

Les tours sont bien faits, il y en a 13 différents, ils couvrent différentes parties de la grotte, j’ai pu en faire 2, le tour historique et le tour « Dôme & Dripstones », de 2 heures chacun. Le « Wild Cave Tour » ressemblerait le plus à ce qu’est de la spéléologie, mais il est fermé en hiver.

La dimensions des boyaux est impressionnante, on circule dans la partie supérieure de la grotte sur des kilomètres (au moins 3 pour le tour historique).

Les concrétions ne sont pas ce qu’il y a de plus exceptionnel, néanmoins, la partie Frozen Niagara est très belle et imposante.

La relation entre l’homme et la grotte est aussi intéressante, elle a été utilisée il y a entre -~2000 et ~0 par les amérindiens avant d’être oubliée. Elle a été redécouverte en 1798 par un chasseur qui aurait été y chercher un ours. Depuis 1816, des tours sont organisés dans la grotte, un des premiers guides, alors esclave, Stephen Bishop, découvre des kilomètres de galerie qui sont maintenant visitables.

Le parc national dans lequel elle se trouve est sympa, la Green river y passe, on y trouve aussi des résurgences ainsi que des « sink holes » par lequels l’eau de surface rejoint la grotte.

Bilan : je ne recommande pas forcément de traverser l’atlantique juste pour venir à Mammoth Cave. Le fait qu’elle soit la plus grande du monde n’a pas beaucoup d’impact sur la visite. Par contre, c’est certainement une grotte impressionnante, rien que par le fait que l’on puisse en visiter pas mal de « bo uts » partant de plusieurs entrées. Elle mérite le détour si vous n’êtes qu’à quelques heures de voitures

 

AVEN CRESP

C’est sous la pluie que tout commence au col de l’Êcre.

Direction l’aven Cresp où Romain a déjà équipé le premier puits. Un premier atelier a lieu. Programme: descente, montée et conversion avec Stéfano et Nicolas.

Pendant ce temps là, Christine, sous les conseils avisés de Romain et la surveillance de Sarah, équipe le second puits.

Et c’est la descente … et la visite …

À la sortie, un soleil radieux nous attend!

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Participants: Ellen, Tristan, Matthis, Florent
Encadrement: Antonio, Serge
TPST: 4h

Le rendez vous était donné au col de l’ecre sous un ciel grisâtre. La pluie n’a pas tardé à pointer ses gouttes. En arrivant au pied de l’aven, nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas la clé pour l’ouverture de la porte. Serge s’est occupé de l’ouverture de la grille avec ce qu’il trouvait pendant que je commençais l’apprentissage du matériel et son usage au nouveaux spéléos sous la pluie battante jusqu’enfin, la porte s’ouvre, merci Serge. La descente peut commencer à l’abri de la pluie.

Après quelques hésitations au moment de se mettre dans le vide, les novices ont entamé la descente avec brio. La visite de la cavité s’est poursuivie guidée par Serge. Nous n’avons pas pu aller très loin à cause du timing et de l’heure tardive d’entrée dans la cavité (soucis de clé) mais visiblement ils ont apprécié le concrétionnement, les volumes et, cerise sur le gâteau, la rencontre avec trois petites chauves souris bien sages.

La remontée s’est faite assez rapidement dans la bonne humeur jusqu’au pied du puits d’entrée. Formation au matériel de remontée, démonstration puis mis en place pour moi au sommet du puits pour les accueillir à la sortie et faire quelques photos souvenir après leur première remontée sur corde. Serge est resté en bas pour les guider dans les manipulations de matériel. Ils sont tous remontés assez facilement, pas de difficultés dans la synchronisation des mouvements et physiquement en « ballade ». C’est un réel plaisir pour les encadrants de les voir remonter avec toujours ce sourire et finir par: « Quand est-ce qu’on recommence?.


Initiation « Verticale » au Cresp
Participants: Pierre, Franck, Camel
Encadrement: Antonio
TPST: 3h

Le rendez vous était donné au col de l’ecre a 10h00. le congres de la Féderation Française de Spéléologie ayant lieu a Saint Vallier ( http://stvallier2015.ffspeleo.fr/ )  , la Cavité fait partie de celles équipées tout le mois de mai. Il ne restait plus qu’a obtenir le code du cadenas mis en place pour cet occasion . En arrivant au pied de l’aven , les 2 petits nouveaux comprennent ce que signifie 12m . Sur une topo c’est rien , en réel c’est déjà bien haut … Camel , Cordiste de métier descends le premier pour sa première en sous-terrain , Pierre attaque ensuite, il n’est pas rassuré au depart alors Tonio profite de la deuxieme corde mise en place pour les initiations pas le CDS06 pour l’assurer 😉 et faire la descente a ses cotés , ensuite au tour de Franck   , sans encombres …

La visite de la cavité s’est poursuivie guidée par Tonio , passage par le boyau de gauche pour éviter le puits de 25m et son fractio , echelles , tyrollienne ( pas utilisée) , presque une via ferrata !
au millieu du Puit du Lapin , Camel explore vers les Champs enlisés , vite suivi de Pierre ,  puis retour au milieu du puits du Lapin et descente  dans la grande galerie au pied du P25  .  Après le chemin est simple jusqu’a -60 environ , pique nique au niveau des vestiges du CERGA, ( La cavité a servi de laboratoire souterrain à des
mesures de marées terrestres ) , demi tour . La remontée s’est faite assez rapidement dans la bonne humeur jusqu’au pied du puits d’entrée. Formation au matériel de remontée, démonstration et hop premier duo Pierre-Camel en parallèle , Pierre ( 10ans) s’en sort bien , au tour de Franck ensuite , plus vieux , plus gros … c’est plus dur mais ça passe , et Tonio ferme la marche ensuite (je le soupçonne d’avoir un moteur de remontée …

le Resumé de Pierre : « La Descente c’est Psychologique, la montée c’est physique , Quand est-ce qu’on recommence ? »

Encore Merci Tonio pour le temps que tu nous consacre a chaque fois 😉

GRAND AVEN DE LA MALLE, 20/01/2018

Samedi 20 janvier, mes camarades  ( Lauréline, Mattieu, Aurélien) et moi, nous sommes allés dans le grand aven de la Malle accompganés et encadrés par  Michel Isnard . Sous terre, nous nous sommes entraînés à équiper ( sourtout Mattieu 🙂 ) les puits de 20 et 25 mètre. Lauréline et moi, nous avons jouées les géologues photographes. Nous avons aussi remarqué qu’il y avait un courant d’air soufflant que l’on a senti jusqu’au fond environ. Nous sommes descendus à – 60 mètre. Quand nous sommes remontés et
après s’être changés, nous avons nettoyé le matériel.

Fiorella.

Description cavité : Le Grand Aven de la Malle s’ouvre en entrée  Basse au pied de la paroi d’une doline peu profonde à 110m a gauche de la route du château de la malle et a 250m au nord apres l’embranchement menant a la ferme Merle Numero 129E gravé.

Faune : on y trouve : Chauve-souris , niphargus a -45.

Ossements :  Dans les éboulis ont étés retrouvés a l’époque ( Club Martel 1.5.1951 et Groupe Casteret 16.9.1955 ) des Ossements d’Ursus Spelaeus Felix Leo Spelae , Canis Familiaris.

Protohistoire :  Un membre du Spéléo-Club de Vallauris , , M. B. Natoli y a découvert une  fibule au bas d’un pierrier, à environ 40 m de profondeur. Fibule de type « italique » à arc cintré renflé
de forme losangique, avec quatre légères dépressions symétriques de part et d’autre des deux axes de l’arc. Filet gravé parallèle aux bords de la plaque formant l’arc. Ressort saillant symétriquement de part et d’ autre du talon. Très habile réparation ancienne formée d’une plaque de cuivre enserrant la naissance de l’arc, auquel elle est fixée par un petit rivet ; elle s’enroule  par sa partie inférieure autour de la partie centrale du ressort. Bronze, h. : 43 mm, L. : 99 mm, 1. : 56 mm. Dépôt au Musée de Grasse. Inédit. Age du Fer, phase I (Vllème siècle av. J.-C).

Franck